Ce concours, destiné aux étudiants en graphisme du Québec, est organisé chaque année sur un thème social d’actualité depuis 2014-15 par la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ) et Marc H. Choko, en collaboration avec le Musée McCord, Publicité Sauvage et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). L’entente initiale a été reconduite pour une autre période de trois ans, soit jusqu’en 2022-2023.
Ce concours, pensé, financé et mis sur pied à mon initiative, est organisé chaque année depuis 2014-15 par la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ), en collaboration avec le Musée McCord, Publicité Sauvage et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). L’entente initiale a été reconduite pour une autre période de trois ans, soit jusqu’en 2022-2023.
Ce concours annuel, qui porte chaque année sur un thème social différent relié à l’actualité, est ouvert à tous les étudiants inscrits à un programme de formation en design graphique de niveau collégial ou universitaire officiellement reconnu par le gouvernement du Québec. Il a pour objectifs de développer les aptitudes des futurs graphistes, de les inciter à œuvrer dans le domaine de l’affiche et à s’intéresser aux questions de société.
Chaque année, un jury de cinq personnes décerne trois prix de 1 000,00$, 500,00$ et 250,00$ aux meilleures créations. De plus, le premier prix voit son affiche imprimée à 1 000 exemplaires et fait l’objet d’une campagne d’affichage à Montréal d’une valeur de 1 500,00$ offerte par Publicité Sauvage. Par ailleurs, le jury retient 15 affiches présentées dans l’atrium du Musée McCord. Enfin, les affiches de cette exposition sont intégrées au sein de la collection de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Le thème pour 2021-2022 est Internet, entre haine et liberté. Depuis quelques années, les débats font rage au sujet des discours haineux qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités politiques et vedettes des milieux artistiques ou sportifs ont décidé de déserter les réseaux sociaux – et parfois la scène publique – à cause de cette violence. Mais de nombreuses questions demeurent.
Quand est-ce qu’une opinion plus radicale, voire une injure, devient un propos haineux ? Qui doit définir ce que sont des propos haineux ? Est-ce que les entreprises du net devraient empêcher les propos haineux ? Est-il souhaitable de leur remettre cette responsabilité ? Faut-il que les pouvoirs publics interviennent ? Peuvent-ils le faire ? Par quels moyens ? Cela représente-t-il une atteinte inacceptable à la liberté d’expression, laquelle est déjà encadrée par plusieurs lois ?
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est notre partenaire. Constituée en 1976 par la Charte québécoise, la Commission fait la promotion des droits et libertés de la personne et défend les personnes victimes de discrimination au Québec. Elle assure la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics.
Le thème pour 2020-2021 est Paix et confiance. Les Nations unies l’ont choisi pour thème de l’année internationale. Ceci un moyen de mobiliser les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix et de la confiance entre les nations, notamment sur la base du dialogue politique, de la compréhension mutuelle et de la coopération, afin de faire régner durablement la paix, la solidarité et l’harmonie. L’Assemblée des Nations Unies demande à la communauté internationale de continuer d’œuvrer à la promotion de la paix et de la confiance entre les nations, car elle est une valeur qui favorise le développement durable, la paix, la sécurité et les droits de l’homme.
L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) est notre partenaire. Cet organisme, créé en 1976, regroupe 60 organismes de 13 régions du Québec qui œuvrent, à l’étranger et localement, pour un développement durable et humain. L’AQOCI a pour mission de promouvoir et soutenir le travail de ses membres ainsi que leurs initiatives en faveur de la solidarité internationale
Le thème de 2019-2020 est Transport collectif et mobilité active. Notre société souhaite dorénavant favoriser le développement des modes alternatifs à l’auto, notamment le transport en commun et les modes actifs comme le vélo et la trottinette. Faciliter l’interconnexion des réseaux de transport en commun et cyclables, fait également partie des objectifs. Ceci appelle à une transformation profonde des habitudes et des comportements de déplacement. L’affiche devra refléter cette nouvelle approche de la mobilité urbaine. Nos partenaires sont la STM et Vélo Québec.
Le transport collectif existe depuis plus de 150 ans à Montréal. C’est le 27 novembre 1861 que circulèrent dans les rues de la métropole les premiers tramways, tirés alors par des chevaux. L’entreprise a changé de nom au fil des ans et est devenue publique en 1951. Les tramways (de 1861 à 1959), les bus (depuis 1919), puis le métro (depuis 1966) et le transport adapté (depuis 1980) offrent aux Montréalais un service de transport rapide, fiable et économique.
Depuis 50 ans, Vélo Québec, organisme sans but lucratif, fait figure d’incontournable dans le paysage cycliste québécois. Que ce soit à des fins de loisir ou de tourisme, ou comme moyen de transport propre et actif, Vélo Québec encourage sans relâche l’utilisation de la bicyclette afin d’améliorer l’environnement, la santé et le bien-être des citoyens.
Le thème de 2018-2019 est Les langues autochtones facteur de développement. Les langues autochtones sont un facteur important dans un large éventail de questions, allant entre autres de l’éducation, du développement scientifique et technologique, à l’emploi, et à l’environnement. Le concours est organisé cette année avec la collaboration de l’organisme montréalais Terres en vues, qui a pour mission d’arrimer la renaissance artistique et culturelle des Premiers Peuples au dynamisme culturel d’une grande métropole, et Présence autochtone.
Le thème du concours 2017-2018 est Femmes et pouvoir d’agir. Les femmes au Québec font toujours face à une discrimination systémique et il demeure des inégalités persistantes à leur égard, particulièrement en ce qui concerne la santé et la sécurité des femmes, l’autonomie économique des femmes et l’accès des femmes au pouvoir. Le concours se déroule cette année en lien avec Relais femmes, fondé en 1980, fruit de la collaboration de nombreuses militantes et travailleuses provenant de divers milieux (regroupement national féministe, organismes communautaires, institutions et universités). Relais-femmes est un organisme féministe de liaison et de transfert de connaissances qui fait de la formation, de la recherche et de la concertation. Relais-femmes œuvre à la transformation des rapports sociaux dans une perspective de développement et de diffusion de nouveaux savoirs et de renouvèlement des pratiques.
Le thème de 2016-17, Terre d’accueil, a été choisi pour célébrer le 375e anniversaire de la fondation de Montréal et le 150e anniversaire de la Confédération canadienne. Le concours se déroule cette année en collaboration avec le Centre social d’aide aux immigrants. Fondé en 1947 par Marie-Gérin-Lajoie sous l’égide de l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil, le Centre, devenu laïque en 2003, a pour mission de venir en aide aux personnes immigrants et réfugiés, veut les aider à s’adapter à leur nouveau pays et leur offre des cours gratuits de français et d’anglais, les aide à trouver un emploi, à remplir diverses démarches administratives, etc. Rattrapé par l’actualité, ce thème est devenu particulièrement pertinent et 136 affiches ont été soumises au jury.
Le thème de 2015-16, Santé mentale et expression artistique, était en lien avec Les Impatients. Fondés en 1992, Les Impatients ont pour mission de venir en aide aux personnes ayant des problèmes de santé mentale par le biais de l’expression artistique. L’affiche vise à faire connaître la mission des Impatients : elle doit faire comprendre que l’art contribue au rétablissement des participants. 75 affiches ont été soumises au jury.
Le thème de 2014-15 était en lien avec l’Année internationale des sols 2015 décrétée par les Nations-Unies afin de prouver que la communauté des sols peut vraiment contribuer aux efforts de sécurité alimentaire, d’éradication de la faim, d’adaptation au changement climatique, de réduction de la pauvreté et contribuer au développement durable. Lors de cette année de lancement du concours, le jury a reçu 25 affiches.