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Bêtes d’affiches

De 40 à 150 affiches couvrant 100 ans de publicité mettant en vedette des  animaux vendeurs.

  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Maison de la Vache qui rit, juillet 2015
  • Galerie du musée d'Ussel, août 2016
  • Galerie du musée d'Ussel, août 2016
  • Théâtre d'Auxerre, décembre 2016
  • Théâtre d'Auxerre, décembre 2016
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, février 2017

L’exposition Bêtes d’affiches met en scène une faune hétéroclite qui souligne la tradition amusante et continue consistant à utiliser les animaux pour promouvoir une marque. Du puissant lion au mouton si doux en passant par une vache souriante rouge, nos amies les bêtes y symbolisent des traits de caractère très humains, de manière souvent humoristique, transmettant une image positive des produits qu’ils mettent en lumière.

L’affiche devient un médium publicitaire important à la fin du XIXe siècle. Les produits de consommation courante, les événements et les spectacles sont présentés par des beautés pulpeuses, ou de sévères messieurs. Parfois, des animaux apparaissent pour attirer le passant. Mais il faudra attendre le début du XXe siècle avant que les animaux ne deviennent les véritables vedettes des affiches.

Après la Seconde Guerre, on assiste à une éclosion d’animaux rieurs et amusants dans les affiches européennes. Les humains ont bien besoin de croire en la bonté naturelle de leurs amis les bêtes pour les changer des atrocités qu’ils ont vécues. Plusieurs affichistes suisses vont particulièrement se distinguer durant les années 1940 et 1950. Leurs œuvres seront bientôt rejointes par celles du français Raymond Savignac, qui revendique fantaisie et anticonformisme, et fait nombre d’émules. En Angleterre, Tom Eckersley fera lui aussi grande consommation d’animaux. Aux États-Unis, une telle utilisation est assez rare. Pourtant, dès les années 1930, les productions de Walt Disney ont bien montré le potentiel d’empathie et de sympathie que recélaient les animaux.

Les traits humains qui peuvent leur être attribués passent plus facilement et le décalage surprend. Ils permettent de jouer sur la surprise et sur l’humour, d’aborder des sujets délicats, de susciter la curiosité avec des animaux exotiques.

Nos amis les bêtes ne sont pas près de disparaître de notre imagerie quotidienne.

  • Maison de la Vache qui rit, Lons-le-Saunier, 9 juillet 2015 au 3 janvier 2016
  • Musée du Pays d’Ussel – Musée de la lithographie, Ussel, 18 août au 25 septembre 2016
  • Théâtre d’Auxerre, 3 novembre au 16 décembre 2016
  • Galerie de la Villa Montebello, Trouville-sur-Mer, 4 février au 8 mai 2017

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